mardi 10 juin 2008
A qui s'adresse le blog Les bouts de chandelles de la RCJU?
Ce blog est destiné à chacun, chacune, qu'il-elle soit membre de la fonction publique jurassienne ou non. Il a pour but de faire partager les échanges d'expériences dans les différents services mais aussi de pouvoir discuter, en toute liberté, de toutes les mesures d'économies proposées par le Gouvernement et leurs éventuelles applications.
Pourquoi un blog sur les économies de la RCJU?
51 mesures d'économies au sein de la fonction publique jurassiennes, ce n'est évidemment pas quelque chose d'anodin.
Quand ces mesures sont présentées aux employés-es par les Chefs-ffes de services en donnant l'objectif en terme financier et en leur demandant de faire des propositions pour parvenir aux montants d'économies définies par le Gouvernement, la démarche a de quoi surprendre.
Les décisions financières doivent pourtant être de l'ordre politique et les politiques doivent prendre leurs responsabilités.
Si les finances publiques ne se portent pas bien, ce qui reste d'ailleurs à prouver, il ne faut pas chercher à faire des économies de bouts de chandelles en proposant pour l'essentiel des mesures qui toucheront en grande partie du personnel administratif ou auxiliaire, bien souvent des temps partiels avec de petits salaires, souvent des postes où les employées sont largement surreprésentées par rapport à leurs collègues masculins.
En demandant au personnel de lui-même sabrer dans les prestations ou les dotations en personnel, une fois encore les responsables politiques sont à coté de la plaque.
Est-ce une nouvelle notion de l'administration participative que de demander à ces employés-es de couper la branche sur laquelle il-elle est assis-e? Demander aux employés-es de proposer des mesures d'économies sur le fonctionnement de leurs services n'est ni courageux, ni juste!
Et bonjour l'ambiance quand un collègue proposera comme mesures d'économie de réduire le temps de travail du collègue du bureau d'à coté.
Ce n'est décidemment pas une manière sérieuse d'empoigner la problématique des comptes de la RCJU.
Encore un mot pour s'insurger de la mesure de réduction de temps de travail à l'administration, qui propose rappelons-le de réduire de deux heures l'horaire de travail avec une ponction salariale ne portant que sur une heure. Il ne faut pas avoir un Master en public management à l'Université de St Gall ou ailleurs pour comprendre que cette mesure frappera une fois de plus durement les plus bas salaires de l'administration cantonale: perdre 40.- sur un salaire à 4000 Frs est plus important que perdre 80 Frs sur un salaire à 8000.-.
Et affirmer que les prestations au public ne seront pas touchées, équivaut à prétendre que juste à présent les fonctionnaires ne faisaient pas leur travail "à fond" et qu'ils perdaient deux heures par semaines à ne rien faire.
Et que dire de la volonté du Gouvernement de geler la subvention à l'Hôpital du Jura, de réduire l'enveloppe des institutions dépendant du Service de l'action sociale ou encore de réduire les subventions à la fondation d'aide et de soins à domicile.
C'est le début d'un véritable démantèlement des prestations sociales et sanitaires du canton et une énorme épée de Damoclès sur la tête de tous-tes les employés-es de ces institutions pourtant déjà soumis-es à forte pression ces dernières années.
Dans le domaine éducatif, la réduction de moitié de l’allégement pour raison d’âge en faveur des enseignants ou la suppression du remboursement aux étudiants-es jurassiens-nes d’une partie des écolages des hautes écoles doit également nous interpeller!
Plus que jamais, fonctionnaires, enseignants-es, infirmiers-ères, policiers-ères doivent se serrer les coudes et dire non au sabordage des services publics et de l'Etat jurassien!
Quand ces mesures sont présentées aux employés-es par les Chefs-ffes de services en donnant l'objectif en terme financier et en leur demandant de faire des propositions pour parvenir aux montants d'économies définies par le Gouvernement, la démarche a de quoi surprendre.
Les décisions financières doivent pourtant être de l'ordre politique et les politiques doivent prendre leurs responsabilités.
Si les finances publiques ne se portent pas bien, ce qui reste d'ailleurs à prouver, il ne faut pas chercher à faire des économies de bouts de chandelles en proposant pour l'essentiel des mesures qui toucheront en grande partie du personnel administratif ou auxiliaire, bien souvent des temps partiels avec de petits salaires, souvent des postes où les employées sont largement surreprésentées par rapport à leurs collègues masculins.
En demandant au personnel de lui-même sabrer dans les prestations ou les dotations en personnel, une fois encore les responsables politiques sont à coté de la plaque.
Est-ce une nouvelle notion de l'administration participative que de demander à ces employés-es de couper la branche sur laquelle il-elle est assis-e? Demander aux employés-es de proposer des mesures d'économies sur le fonctionnement de leurs services n'est ni courageux, ni juste!
Et bonjour l'ambiance quand un collègue proposera comme mesures d'économie de réduire le temps de travail du collègue du bureau d'à coté.
Ce n'est décidemment pas une manière sérieuse d'empoigner la problématique des comptes de la RCJU.
Encore un mot pour s'insurger de la mesure de réduction de temps de travail à l'administration, qui propose rappelons-le de réduire de deux heures l'horaire de travail avec une ponction salariale ne portant que sur une heure. Il ne faut pas avoir un Master en public management à l'Université de St Gall ou ailleurs pour comprendre que cette mesure frappera une fois de plus durement les plus bas salaires de l'administration cantonale: perdre 40.- sur un salaire à 4000 Frs est plus important que perdre 80 Frs sur un salaire à 8000.-.
Et affirmer que les prestations au public ne seront pas touchées, équivaut à prétendre que juste à présent les fonctionnaires ne faisaient pas leur travail "à fond" et qu'ils perdaient deux heures par semaines à ne rien faire.
Et que dire de la volonté du Gouvernement de geler la subvention à l'Hôpital du Jura, de réduire l'enveloppe des institutions dépendant du Service de l'action sociale ou encore de réduire les subventions à la fondation d'aide et de soins à domicile.
C'est le début d'un véritable démantèlement des prestations sociales et sanitaires du canton et une énorme épée de Damoclès sur la tête de tous-tes les employés-es de ces institutions pourtant déjà soumis-es à forte pression ces dernières années.
Dans le domaine éducatif, la réduction de moitié de l’allégement pour raison d’âge en faveur des enseignants ou la suppression du remboursement aux étudiants-es jurassiens-nes d’une partie des écolages des hautes écoles doit également nous interpeller!
Plus que jamais, fonctionnaires, enseignants-es, infirmiers-ères, policiers-ères doivent se serrer les coudes et dire non au sabordage des services publics et de l'Etat jurassien!
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